robot n°50

Lg 21cm L 21cm H 12cm

robot n°50

robot n°49



Lg 21cm L 21cm H12cm


Il s'agirait de fermer les yeux et de les réouvrir orphelins, pour redécouvrir Teppaz , Wonder, Jeager et Radiola ...
C'est ainsi qu'opère un Edward aux mains d'argent dans un temps déréglé .
Sylvie Salaün dans une improvisation sauvage, convoque pour un premier rôle dans une distribution métallisée un petit théâtre de ferraille, bestiaire de monstres boiteux, de gueules cassées.
De la récup, de ces objets reconnus de tous, fille de tout, il est temps d'envisager d'improviser, de s'évader. Chaque objet, toutes les pièces glanées, dévissées, arrachées, désossées, vont échapper à leur destin. Ainsi se réchauffe le métal et commence l'histoire, puisqu'il était une fois.
Je me rappelle une pince à sucre emboîtée dans une boule à thé rouillée, et un cure pipe dans un équilibre douteux, qui sous un angle me faisaient penser à un chien, et sous un autre me laissaient dans le doute, car c'est bien là aussi que vit le rien.
Comme tout langage c'est du temps qu'il s'est nourri. Dans l'expérimentation il a pris ses accents, ses tournures, et c'est de l'obsession, de la fragilité, qu'il vit, qu'il nous émeut.
Il n'est pas question de partition, de mode d'emploi, encore moins d'utilisation de vis, colliers, soudures, et autres colles ou liants, mais d'une évidence précaire, d'un emboîtement, d'assemblages d'une nouvelle nature à nous étonner.
Chaque pièce n'étant contrainte que par la seule idée d'être un mot de la phrase, une virgule de l'histoire, un problème de plus, comme si l'évidence du bricolage, la magie, nous redit que rien n'est solide et que tout ne tient qu'à un fil.

Gwenaël SALAÜN
peintre

robot n°48

Lg 22cm L 24cm H 17cm

robot n°48